Vous envisagez de construire votre maison et avez déjà trouvé le terrain de vos rêves ? Avant de finaliser l’achat, il est primordial de bien anticiper les coûts inhérents à la viabilisation de votre future parcelle constructible. En effet, le raccordement aux différents réseaux (eau, électricité, tout-à-l’égout…) engendrera des dépenses supplémentaires qu’il faut intégrer à votre budget global.
Les divers travaux de viabilisation
Concrètement, viabiliser un terrain signifie le raccorder aux réseaux publics existants. Cela implique des travaux tels que : la pose de canalisations et tranchées pour amener l’eau et l’électricité, le raccordement au réseau d’assainissement collectif ou la mise en place d’un système d’assainissement individuel si votre parcelle est trop éloignée du tout-à-l’égout.
Par exemple, pour un terrain situé en bout d’une impasse de lotissement, non desservi par les canalisations d’assainissement, il faudra prévoir l’installation d’une fosse septique aux normes.
Bon à savoir : la viabilisation d’un terrain consiste à le doter des éléments nécessaires pour qu’une construction puisse être habitée dans de bonnes conditions. Elle rend ainsi le terrain constructible.
Les facteurs déterminants pour le montant
Plusieurs critères entrent en compte dans l’estimation du coût global de viabilisation d’un terrain à bâtir. La distance séparant votre parcelle des réseaux publics est déterminante : des tranchées plus longues seront nécessaires pour amener les différents raccordements, ce qui fera grimper la facture.
La configuration du terrain est aussi à prendre en compte : un accès difficile pour les engins de chantier peut complexifier les travaux. Enfin, certaines taxes (TLE, PRE) peuvent s’ajouter selon la réglementation en vigueur. Par exemple, pour un terrain escarpé situé à plus de 100 mètres du réseau électrique, le coût sera nettement supérieur à une parcelle plate en bordure de lotissement.
Le budget moyen constaté
Bien que variable, le coût de viabilisation d’un terrain constructible se situe généralement entre 5 000 et 15 000 euros. Pour donner des repères plus précis, comptez entre 800 et 1 500 euros pour le raccordement à l’eau potable, et entre 817 et 2 500 euros pour l’électricité.
Concernant l’assainissement autonome, indispensable si vous êtes trop éloignés du tout-à-l’égout, le budget peut s’élever de 5 000 à 12 000 euros selon la configuration du terrain.
Prenons un exemple concret : David a trouvé un beau terrain de 700 m2 à quelques kilomètres du village. La mairie lui indique qu’il est bien constructible, mais qu’il faudra prévoir environ 10 000 euros de travaux pour le viabiliser, dont 7000 euros pour l’assainissement individuel du fait de l’absence de tout-à-l’égout dans le secteur.
Nos conseils pour anticiper ce poste de dépense
Avant tout achat, consultez le certificat d’urbanisme délivré par la mairie pour connaître clairement les modalités et le coût estimatif des raccordements nécessaires. Comparez également le prix du terrain non viabilisé à celui d’un lotissement déjà équipé de l’assainissement collectif, de l’eau et de l’électricité.
Enfin, prenez le temps de faire réaliser des devis par les différents opérateurs concernés, pour affiner votre budget prévisionnel et éviter les mauvaises surprises financières.
Témoignage : » Nous avons failli renoncer à notre projet car nous n’avions pas considéré le coût de viabilisation de notre terrain acheté à prix attractif. Heureusement, les devis précis nous ont permis de réajuster notre budget global et de trouver une solution d’assainissement individuel abordable. »
En conclusion, ne sous-estimez pas le coût de la viabilisation lorsque vous achetez un terrain constructible. Cette étape obligatoire impacte significativement le budget global de votre projet de construction. Il est donc essentiel de bien l’anticiper avant tout achat, pour faire les bons choix.
🔨 Que vous soyez en train de planifier un chantier ou simplement curieux de l’univers de la construction, je vous aide à faire les bons choix et à travailler avec des artisans de confiance.